
Lors du lancement de la Xbox One, il y a quelques années, un accord promotionnel avait été conclu avec l'équipe de Machinima. Le problème, c'est qu'il s'est avéré qu'un certain nombre de créateurs de vidéos ont été payés pour créer des vidéos positives sur la Xbox One, sans dire à qui que ce soit qu'ils avaient été payés pour le faire. Il s'agit là d'une grave erreur. La FTC vient d'annoncer le règlement de l'affaire et ce n'est pas beau à voir.
Dans sa déclaration, la FTC écrit :
Le règlement proposé interdit à Machinima d'adopter à l'avenir un comportement trompeur similaire et l'entreprise est tenue de veiller à ce que ses influenceurs indiquent clairement lorsqu'ils ont été rémunérés en échange de leur soutien.
Il va sans dire qu'ils auraient dû le faire dès le départ. Deux émissions Machinima : SkyVSGaming et TheSyndicateProject ont été spécifiquement citées, Adam Dahlburg de Sky ayant reçu 1 4T15 000 et Tom Cassell de Syndicate 1 4T30 000 pour avoir créé des vidéos qui semblaient contenir leurs opinions personnelles sur la Xbox One et le titre de lancement. Ryse, alors qu'en réalité, il ne s'agit que de publicités.
Le document de la FTC décrit les mesures spécifiques que Machinima devait prendre pour créer les vidéos, notamment en exigeant que la vidéo présente Microsoft sous un jour positif. Ce serait une chose si ces émissions avaient bénéficié d'un accès anticipé parce qu'elles pensaient que la console et les jeux se suffiraient à eux-mêmes et qu'elles voulaient simplement faire parler d'elles avant l'heure. Ils auraient quand même dû révéler qu'ils étaient payés, mais une critique honnête de la part d'un porte-parole payé aurait rendu les déclarations positives encore plus fortes si elles étaient accompagnées d'une critique honnête. En l'état, même si ces personnes étaient 100% honnêtes dans tout ce qu'elles ont dit, tout a été enterré par le fait que tout le monde a essayé de cacher ses manigances.
Ce ne sera pas la dernière fois que quelqu'un paiera pour une critique décente, mais j'espère que cela donnera au moins à ces personnes une seconde opinion.